La dynamique européenne...
Depuis les années 2000, l’arrivée du digital a non seulement bousculé le fonctionnement des entreprises, mais également celui de nos contemporains. Les pratiques professionnelles et personnelles ont beaucoup évolué en entrant dans “l'ère du numérique”.
Cette révolution silencieuse s’est brusquement accélérée lors de la crise sanitaire mondiale récente. La quasi-généralisation du télétravail par exemple a modifié à la fois nos comportements professionnels au quotidien et fait évoluer la perception que chacun d’entre nous avait du monde de la tech. Les entreprises, elles, pendant cette même période, ont plus que jamais dû faire preuve d’agilité et d’efficience pour maintenir leur activité. Ceci a supposé notamment de revoir leur hiérarchie de priorités et de placer rapidement leur digitalisation au premier rang de celle-ci. Une conséquence inattendue de ces évolutions est le développement d’une importante dynamique numérique à travers le monde et plus particulièrement en Europe et sur le territoire hexagonal.
Selon Ursula Von der Leyen, la Présidente de la Commission Européenne, la pandémie mondiale a servi de “catalyseur de l’innovation”. Lors de sa conférence inaugurale du Web Summit 2020, elle a ainsi observé que la valeur des entreprises technologiques européennes avait augmenté de près de 50% en 2020, une évolution incontestable depuis le Web Summit 2019. La demande dans le champ du numérique est donc aujourd’hui une réalité à large échelle.
… et la réponse française !
En France, la réponse à cette attente concerne de nombreux acteurs. On oublie en effet trop souvent que le territoire national est l’un des principaux berceaux de startups dans le domaine de la tech. La French Tech est aujourd’hui mondialement reconnue et constitue un des piliers de notre économie, portée par des réseaux d’ambassadeurs puissants comme ceux à l’origine du Tech For Good France. Les innovations dans ce domaine se multiplient chaque jour.
Douze innovations majeures dans le domaine de l'éducation ont ainsi été mises en lumière par l’INPI récemment. Solainn, la marketplace des solutions numériques de France, a, elle, recensé et cartographié sous forme d’arborescence 150 entreprises du numérique français par domaine de compétences afin de répondre aux besoins et usages des organisations de l’hexagone.
My-Serious-Game, à l’avant-garde du mouvement
L’entreprise My-Serious-Game (MySG), créée en 2014 par Frédéric Kuntzmann, occupe actuellement dans le champ de la formation digitale sur-mesure la place du numéro 1 français. MySG a, dès son origine, anticipé la ruée vers le numérique qui s’est amplifiée quelques années plus tard et a révolutionné le monde de la formation. MySG, aux côtés d’autres entreprises innovantes telles que Glowbl, à l’origine d’une tribune en faveur du numérique à large écho sur les réseaux sociaux, a bouleversé les codes de la Edtech en facilitant l’apprentissage et la montée en compétences de centaines d’apprenants, tous secteurs confondus.
À ce jour, MySG porte haut le drapeau des solutions numériques “Made in France”. Son engagement actif dans des communautés professionnelles aspirant à faire de la France le hub des startups du numérique, comme France Digitale, la première communauté tech française et européenne, ou Edtech France, association regroupant les startups françaises spécialistes de la formation numérique, la place à l’avant-garde de ce mouvement. MySG, à ce titre, fait partie des 130 startups identifiées dans le radar Digital Workplace de Wavestone en 2020.
Dans l’écosystème de la région Centre-Val-de-Loire, l’entreprise MySG est particulièrement présente notamment au travers de la French tech Loire Valley, une communauté regroupant les acteurs du numérique sur ce territoire et lors d’événements tels que les Human Tech Days.
MySG incarne aujourd’hui une véritable success story entrepreneuriale à la française.